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L'école de danse de Québec

Entrevue avec James Viveiros sur Emma, sa création originale pour la cohorte de 2e année | Repères 3 2024

26 novembre 2024

« Choreographers are nothing without the dancers, nothing without the outside world of all the collaborators. » Entrevue avec James Viveiros, artiste en danse et chorégraphe de renom qui signe la création originale Emma pour la cohorte de 2 année en vue du spectacle de mi-saison Repères 3 de la Formation supérieure de L’EDQ.

L'artiste en danse et chorégraphe montréalais James Viveiros a été invité à L'EDQ à la session d'automne 2024 afin de créer une pièce originale pour la cohorte de 2e année à la Formation supérieure en danse contemporaine dans le cadre du spectacle de mi-saison Repères 3. Nous avons profité de son passage à l'École pour en apprendre plus sur son inspiration pour et ses intentions derrière sa création ainsi que sur le processus de création avec les étudiant·es et ce qu'il souhaite transmettre à ces artistes en danse de demain. Découvrez ses pensées dans cette entrevue réalisée en anglais que James a généreusement accordée à l’École et ayez un avant-goût de ce qui vous attend dans Emma, création originale qui sera présentée au public les 5, 6 et 7 décembre prochains!

*Vous trouverez les réponses traduites en français sous chaque section.

  • You are a Canadian dance artist of Cree, Métis and Portuguese descent. How does this rich and multi-ethnic heritage influence your dance and inspire your creations? 

    I would not say that I am an artist whose work is about Indigenous culture or Portuguese culture – I make work, but our history and experience make us who we are. Our blood memory - our speech, our obsessions and our points of interest in life - absolutely comes into this expression. This seeps in when I create.

    I was educated in Eurocentric ways of making theatre and dance. I went to conservatory programs, to acting and directing school, to a professional dance school, but questions of my ethnic identity only came up further in my career. My cultural identity is something that I have been connecting to for the last 6 years, especially on my mother's Indigenous side.

    My Grandfather went to residential school. For a long time, out of survival, my mother, my grandmothers, grandfathers, aunts and uncles had to hide their heritage. So, it became very important to me that these stories and my history are brought to light, to pay tribute to our Metis heritage. Shining a light on our heritage is my way of making peace with some of my thoughts and feelings about Truth and Reconciliation. Learning and researching teach me to be aware and sensitive to the atrocities Canada's creation has put upon our First Peoples.

    Tu es un artiste de danse canadien d'origine crie, métisse et portugaise. Comment ce patrimoine ethnique riche et diversifié influence-t-il ta danse et inspire tes créations ?

    Je ne dirais pas que mon travail porte spécifiquement sur la culture autochtone ou portugaise – je crée, mais notre histoire et nos expériences nous façonnent. Notre mémoire sanguine - notre parole, nos obsessions et nos intérêts - s'infiltrent assurément dans cette expression. C,est ce qui suinte quand je crée.

    J'ai été formé de façon eurocentriste dans le théâtre et la danse. J'ai fréquenté des programmes de conservatoires, des écoles de théâtre et de mise en scène, une école de danse professionnelle, mais les questions de mon identité ethnique n'ont vraiment émergé que plus tard dans ma carrière. Mon identité culturelle, c'est une chose avec laquelle  je reconnecte depuis environ 6 ans, surtout le côté autochtone de ma mère.

    Mon grand-père a fréquenté les pensionnats. Pendant longtemps, par pure survie, ma mère, mes grand-mères, grands-pères, tantes et oncles ont dû cacher leur héritage. Alors, il est devenu primordial pour moi de faire la lumière sur ces histoires et mon passé, pour rendre hommage à notre patrimoine métis. Mettre en lumière notre héritage, c'est ma façon de faire la paix avec mes pensées et mes sentiments concernant la réconciliation. L'apprentissage et la recherche m'aident à prendre conscience et à être sensible aux atrocités commises par la création du Canada envers ses Premières Nations.

I think it is my responsibility as an older dance artist to try to inspire people to think for themselves and to also realize that we are part of something greater: a connection with other artists and people and life inside and outside the studio. [...] Choreographers are nothing without the dancers, nothing without the outside world of all the collaborators. I truly believe that. So, I think it is really important to acknowledge that we are not alone in this.

- James Viveiros
  • What do you wish to transmit to tomorrow's dance artists?

Well, I think the climate of dance culture and making dances is extremely different now [from when I started out]. So, I can only speak about what I know and my experience thus far. I was a dancer for 17 years in a company [Compagnie Marie Chouinard] then when I quit, I went to study in Israel with Batsheva Dance Company. The Compagnie Marie Chouinard was a very rigorous and inspiring place to work and my time there taught me many skills. One of them that I would like to transmit to a dancer or a performer is autonomy to think for themselves and responsibility [to trust] how to follow their impulse and find their instinct, and [how to] use that for their dancing, their creativity and their artistry.

I think that [...] because of society and culture, we conform to [certain] cultural norms. There is an etiquette that is created when we are in school, especially dance etiquette, and this can freeze us, make us reliant on others’ approval [...] but I think at some point, [...] you need to develop what you believe in and what your interests are, and that can come from you guts, from your instinct.

That is where my interest is right now: [in] empowerment. I think it is my responsibility as an older dance artist to try to inspire people to think for themselves and to also realize that we are part of something greater: a connection with other artists and people and life inside and outside the studio.

We can have many lofty and poetic ideas when we create, that can remain just ideas. Since we dance, this poetry, these thoughts need to be manifested into physical form. And it does not mean that we do not have rigor [or that] we do not work hard. It is realizing that when we come into a creative space, we need other people to help us, to nurture us. It is not just one person that makes the creation – it is an agreement with the other people in the room. Everybody that is in the room is part of the dramaturgy. The ideas come to life with the dancers‘ rigour, commitment and generosity to the research.

Choreographers are nothing without the dancers, nothing without the outside world of all the collaborators. I truly believe that. So, I think it is really important to acknowledge that we are not alone in this.

Qu'est-ce que tu souhaites transmettre aux artistes en danse de demain ?

En fait, le climat de la culture de danse a vraiment changé depuis mes débuts. Donc, je peux seulement parler de ce que je connais. J'ai été danseur pendant 17 ans dans une compagnie [Compagnie Marie Chouinard], puis, après avoir quitté, je suis allé étudier en Israël avec la Batsheva Dance Company. La Compagnie Marie Chouinard était un milieu de travail super rigoureux et inspirant qui m'a appris beaucoup de choses.

Ce que je voudrais transmettre, c'est l'autonomie de penser par soi-même et la responsabilité de suivre son impulsion, de trouver son instinct, et de l'utiliser pour sa danse, sa créativité et son art.

Je pense que, à cause de la société et de la culture, on finit par se conformer à certaines normes. Il y a un genre d'étiquette qui se crée à l'école, surtout en danse, puis ça peut nous glacer, nous rendre dépendants de l'approbation des autres. Mais jusqu’à un certain point, il faut développer ce en quoi tu crois, tes intérêts, et ça peut venir de tes tripes, de ton instinct.

Mon intérêt présentement, c'est l'autonomisation. Je pense que qu’il est de ma responsabilité en tant qu'artiste en danse plus âgé d'essayer d'inspirer les gens à penser par eux-mêmes, et de réaliser qu'on fait partie de quelque chose de plus grand : une connexion avec d'autres artistes, des gens et la vie dans et dehors du studio.

On peut avoir plein d'idées poétiques et grandioses quand on crée, mais elles peuvent demeurer seulement que des idées. Comme on danse, cette poésie, ces pensées doivent prendre forme physique. Ça ne veut pas dire qu'on n'a pas de rigueur ou qu'on ne travaille pas fort. C'est de réaliser que, quand on entre dans un espace créatif, on a besoin des autres pour nous aider, nous nourrir. Ce n’est pas juste une personne qui fait la création – c'est une entente avec les autres dans la pièce. Tout le monde dans la pièce fait partie de la dramaturgie. Les idées prennent vie avec la rigueur, l'engagement puis la générosité des danseurs dans leur recherche.

Les chorégraphes ne sont rien sans les danseurs·ses, rien sans le monde extérieur de tous les collaborateurs. Je crois vraiment à ça. Donc, je pense qu’il est très important de reconnaître qu'on n’est pas seuls dans tout ça.

  • What is the intention behind this creation?

This piece is based on all the [...] women in my life, whether they be in the spirit world or here. Metis Culture is matriarchal. I am surrounded by very strong, intelligent women that usually [...] support the men. With little to no recognition. So, since I am creating on 10 powerful young women [...], I wanted to highlight this [...] and create from the stories of my Female ancestors. The gesture in the choreography is based on the work and tasks that they did.

Putting myself in that position as male choreographer, I need to be respectful with this subject. So, it is not a narrative that we are telling, [...] we are not doing theatre, we do not have words that make sense like text, but [there are] images that are from the work that these strong women in my life did. For example, there is a section [in the piece] where the women lift and support each other, and out of this effort and strength they find their vulnerability, softness, delicacy and fire. The women in my family were/are like this – there is a straightforward harshness of the task, but it is layered with loving tenderness. To me, that is beautiful. So, what I would especially like to highlight in this piece is gesture that is based on action and impulse that is crystal clear in the movement vocabulary, but also [incarnates] a sense of vulnerability, delicacy and compassion towards each other on stage [...].

I think it is important to show this now to the world, [which is] a very precarious place. To me, being able to have that compassion, that listening [...] is an act of radical presence. I am having the dancers really listen to each other and deal with systems of movement where they have to communicate without words to discover what the choreography is.

Quelle est l'intention derrière cette création ?

Cette pièce est basée sur toutes les femmes de ma vie, qu'elles soient dans le monde des esprits ou ici. La culture métisse est matriarcale. Je suis entouré de femmes très fortes et intelligentes qui supportent généralement les hommes, avec peu ou pas de reconnaissance. Comme je crée avec 10 jeunes femmes puissantes, je voulais mettre cela en lumière puis créer à partir des histoires de mes ancêtres féminines. Le geste dans la chorégraphie est basé sur le travail et les tâches qu'elles ont accompli..

En tant que chorégraphe masculin, je dois être respectueux de ce sujet. Ce n'est pas une narration qu'on raconte, on ne fait pas du théâtre, on n'a pas de mots qui font du sens comme un texte, mais il y a des images qui viennent du travail de ces femmes fortes de ma vie. Par exemple, y a une section où les femmes se soutiennent puis se portent. À travers cet effort et cette force, elles trouvent leur vulnérabilité, leur douceur, leur délicatesse puis leur feu.

Les femmes dans ma famille, ont été/sont comme ça – il y a une dureté directe dans la tâche, mais elle est superposée d'une tendresse aimante. Pour moi, c'est vraiment beau. Ce que je voudrais surtout mettre en lumière dans cette pièce, c'est un geste basé sur une action puis une impulsion limpide dans le vocabulaire du mouvement, mais qui incarne aussi un sens de vulnérabilité, de délicatesse et de compassion entre elles sur scène.

Je pense que c'est important de montrer ça au monde présentement, qui est un endroit vraiment précaire. Pour moi, être capable d'avoir cette compassion, cette écoute, c'est un acte de présence radicale. Je tiens à ce que les danseurs·ses s’écoutent entre eux·elles et travaillent avec des systèmes de mouvements où ils doivent communiquer sans mots pour découvrir ce qu’est la chorégraphie.

  • Does this mean that the choreography is not all written in advance?

There is a road map with sections where we have written parts of the choreography like a musical score, but we also have freedom within that score. Within those systems of movement, the dancers can make choices: use their breath or change the musicality of their interpretation.

Cela veut dire que la chorégraphie n'est pas entièrement écrite d'avance ?

Il y a une carte routière de la chorégraphie avec des sections où on a écrit des parties comme une partition musicale, mais on a aussi de la liberté dans cette partition. Dans ces systèmes de mouvement, les danseurs·ses peuvent faire des choix : utiliser leur souffle ou changer la musicalité de leur interprétation.

  • How did you approach working with these dancers from a pedagogical point of view?

For me, pedagogy is super important, we have got to be conscious of our teaching because they are dancers in training, so this is a part of it. But I also want us to create good art. I want the students to swim and soar in the ideas of the framework [...], I want to highlight their excellency. They will never be this age again! I want them to celebrate this!

Dancing should be transformative and hopefully joyful. Especially at this age.

Comment as-tu approché le travail avec ces danseurs d'un point de vue pédagogique ?

Pour moi, la pédagogie est vraiment importante, il faut être conscient de notre enseignement parce que ce sont des danseurs en formation. Mais je veux aussi que l'on crée du bon art. Je veux que les étudiant·es nagent puis volent dans les idées du cadre, je veux mettre en valeur leur excellence. Ils ne vont jamais avoir cet âge-là à nouveau! ! Je veux qu'ils célèbrent ça !

La danse devrait être transformatrice et idéalement joyeuse. Surtout à cet âge.

  • That's amazing. How is the creative process going so far? 

Some days it is like, “yes, I know the direction that we are going in”. And some other days it is like, “what the heck was that?” [...] – but I think that is normal. We are on a good path [...].

I like to say to the dancers that sometimes I feel like a dog with a bone. Like you have got to hold on to your idea. That is what I have been taught: stay true to your choreographic obsessions, shine a light on them [and] see what is there, dig even more. And sometimes you have to cut your best stuff because it does not fit into how the work is taking shape. I feel like [the students] and my collaborators like Céline [Céline Khandjian, rehearsal assistant] are [all] on board and that is wonderful. 

Once I am back in Montreal, they are going to marinate in the ingredients [that we have found]. Because at some point, the work is theirs, they have got to take responsibility as they will. So, I have got to cut the umbilical cord.

C’est fascinant! Comment se passe le processus créatif jusqu'à présent ?

Des fois je me dis « oui, je sais dans quelle direction on s'en va ». D'autres fois, je me dis plutôt « mais qu'est-ce que c'est que ça? » – mais je crois que c'est normal. On est sur un bon chemin.

J'aime dire aux danseurs·ses que, parfois, je me sens comme un chien avec un os. Il faut vraiment garder son idée. C'est ce qu'on m'a appris : reste fidèle à tes obsessions chorégraphiques, mets-les en lumière, vois ce qui est là, creuse encore plus. Par moments, tu dois couper ton meilleur matériel parce qu’il ne convient pas dans la façon dont l'œuvre prend forme. Je sens que les étudiants et mes collaborateurs·rices comme Céline [Céline Khandjian, assistante de répétition] sont engagé·es, et c'est merveilleux.

Une fois de retour à Montréal, ils·elles vont mariner dans les ingrédients trouvés. Jusqu’à un certain point, le travail leur appartient, ils·elles doivent prendre leurs responsabilités en main. Je dois donc couper le cordon.

  • You have 30 years of experience in dance as well as in the performing arts, like theatre, musical theatre, et cetera. With this new work for L’EDQ, can we expect to see a piece that sort of blends elements from your different artistic experiences?

I have never strictly done dance. I like doing dance performances where I create situations that people can exist and play in, and through the finesse and skills of a trained dancer, the expression comes out in a corporal way. But I also want my dancers to make sounds, speak and use text, [because] for me, the voice is definitely an extension of the body.

Avec tes 30 ans d'expérience en danse et dans les arts de la scène, peut-on s'attendre à une pièce qui mélange différentes expériences artistiques ?

Je n'ai jamais fait que de la danse seulement. J'aime créer des performances de danse où je crée des situations dans lesquelles les artistes peuvent exister et jouer. À travers la finesse et les compétences d'un·e danseur·se entraîné·e, l'expression sort de façon corporelle. Je veux aussi que mes danseurs·ses fassent des sons, parlent, utilisent du texte parce que, pour moi, la voix est définitivement une extension du corps.

« [...] Do not let anyone dim your light. Be nice [to people]. Know your value, know your worth and enjoy. »

- James Viveiros
  • What can you tell us about the music and the mise en scène of this creation?

I am using Vivaldi's Summer. It is the first time I work with classical music, and the reason why I wanted to use it is because it is very well known and I like the energy of Suites II and III especially. [...] And for me, summertime is a time of celebration, of clear light. A lot of Indigenous cultures would also say that it is kind of their new year because they are in migration, they are going to pow-wow, they are travelling, Metis people would meet relatives and mix with others. So, [to circle back], this goes with the theme of my Metis grandmother, Emma L’hirondelle.

Since there is something very celebratory about summertime, so [in terms of] the mise en scène, I would like bright, crisp, clean lights, and beams of light that define the space in different ways.

Qu'est-ce que tu peux nous dire sur la musique et la mise en scène de cette création ?

J'utilise Vivaldi, « L'Été ». C'est la première fois que je travaille avec de la musique classique. La raison pour laquelle je voulais l'utiliser, c'est parce qu’elle est bien connue et j'aime particulièrement l'énergie des Suites II et III. Pour moi, l'été est un temps de célébration, de lumière claire. Beaucoup de cultures autochtones diraient aussi que ça représente leur nouvelle année puisqu’elles sont en migration. Elles vont aux pow-wow et voyagent. Les peuples Métis se retrouvent avec leur parenté puis se mélangent avec celles des autres. Ça rejoint le thème de ma grand-mère métisse, Emma L'hirondelle.

Comme il y a quelque chose de très festif dans l'été, pour la mise en scène, je voudrais des lumières brillantes, nettes, propres, puis des faisceaux de lumière qui définissent l'espace de manières différentes.

  • Sounds promising. How would you describe the cohort that you are working with? 

[...] They are caring, intelligent, sensitive, skilled, creative, capable and grounded. I am feeling a lot of generosity [towards me] and I have felt their complete openness [throughout the creative process], which is really wonderful! [...]

Ça promet. Comment décrirais-tu la cohorte avec laquelle tu travailles ?

Ils·elles sont attentionné·es, intelligent·es, sensibles, habiles, créatifs·ves, capables et terre-à-terre. Je sens beaucoup de générosité à mon égard puis j'ai senti leur ouverture complète tout au long du processus créatif, c'est vraiment merveilleux !

  • And finally, what advice would you give to these future dance artists?

It feels so cliché to say, but I'd say “do not let anybody put out your fire, your light and remember to stay open and generous and take care of yourself so that you can take care of others”. And that “creation and working in the arts is super valuable. So, however you can make that happen, stick with it. Arts training can lead you to a career in theater and dance, but it can also teach you many skills that you can transfer to something else. So do not let anyone dim your light. Be nice [to people]. Know your value, know your worth and enjoy.

Finalement, quels conseils donnerais-tu à ces futurs artistes en danse ?

Ça peut sembler cliché, mais je leur dirais : « Ne laisse personne éteindre ton feu, ta lumière. Reste ouvert et généreux, prends soin de toi pour pouvoir prendre soin des autres ». Également, que « de créer et travailler dans les arts, c'est très précieux. Fais ce qu'il faut pour y arriver, tiens bon. La formation artistique peut mener à une carrière en théâtre et en danse, mais peut aussi t'apprendre plein de compétences que tu peux transférer ailleurs. Alors, ne laisse pas quelqu'un éteindre ta lumière. Sois gentil envers les autres. Connais ta valeur, connais ton mérite et amuses-toi."

L’École de danse de Québec tient à remercier chaleureusement James Viveiros pour le partage de ses pensées avec le public!

L’EDQ reçoit chaque année plusieurs artistes, chorégraphes et professeur·es invité·es afin d’initier les étudiant·es à divers processus créatifs.

***

À PROPOS DE JAMES VIVEIROS

James Viveiros est un artiste en danse d’origine crie, métis et portugaise, dont la carrière s’étend sur plus de 25 ans, notamment avec la Compagnie Marie Chouinard de Montréal. Depuis son diplôme du Grant MacEwan College (1998 – Alberta, Canada) en théâtre musical et en danse, on a pu voir James dans une multitude de pièces de théâtre, performances, films et chorégraphies au sein de festivals et de théâtres internationaux. En 2009, James et les membres de la Compagnie Marie Chouinard ont remporté le Prix Gémeaux, catégorie des arts de la scène version filmée, pour la pièce bODY_rEMIX/les_vARIATIONS_gOLDBERG. En 2015, il a étudié auprès d’Ohad Naharin de la Batsheva Dance Company à Tel Aviv (Israël) grâce à une bourse du Conseil des arts et des lettres du Québec. Plus récemment, il a obtenu un diplôme d’études indépendantes dans le cadre du programme de mise en scène de l’École nationale de théâtre du Canada. En tant que pédagogue, il met à profit sa riche expérience en dispensant des ateliers en danse contemporaine et en arts de la scène, ce qui l’amène à oeuvrer avec des acteurs, des danseurs, artistes de cirque, yogis, joueurs de hockey, chanteurs d’opéra et le grand public. En plus de créer et de collaborer avec des artistes partout au Canada, James voyage fréquemment pour partager sa passion pour le mouvement dans diverses écoles, universités et institutions artistiques.

Source : https://nac-cna.ca/fr/bio/james-viveiros

VOYEZ EMMA PRENDRE VIE SUR SCÈNE

Emma, créée par James Viveiros pour la cohorte de 2e année à la Formation supérieure en danse contemporaine, sera présentée sur la scène dans le Studio Desjardins de la Maison pour la danse de Québec dans le cadre du spectacle de mi-saison Repères 3 2024 de L’École de danse de Québec les 5 et 6 décembre prochains à 19h30 et le 7 décembre prochain à 16 h. Par la suite, le spectacle sera également disponible en ligne sous forme de webdiffusion en différé du 13 au 20 décembre 2024.

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