L'école de danse de Québec

Geneviève Robitaille

Québec, QC

C’est à travers son travail artistique que Geneviève a découvert son potentiel pour l’interprétation en danse contemporaine. Très curieuse et assoiffée de mouvements, c’est pendant son bac en arts visuels à l’Université Laval qu’elle entame le Programme professionnel de mise à niveau (PPMN) à L’École de danse de Québec, suivant son intuition. Elle ne se trompe pas et découvre de multiples facettes d’elle-même qu’elle ne soupçonnait pas. Curieuse de ce qui se fait en danse et de trouver son propre chemin elle poursuit avec le DEC technique Danse-interprétation de L’EDQ et fait plusieurs stages où elle côtoie plusieurs artistes très influents tels que Mélanie Demers, Louise Bédard, Marc Boivin, Andrew de Lotbinière Harwood, David Albert-Toth, Peter Trosztmer, Angélique Wilkie et Rubberbandance Group. Geneviève est co-fondatrice du Collectif Dans ta face/In your face* avec Étienne Lambert, collectif de danse qui se lie à d’autres formes d’art pour créer de nouvelles possibilités, nouvelles rencontres, sur scène et en vidéo.

Pour Geneviève, artiste en arts visuels très impliquées à Québec et récipiendaire de plusieurs prix et bourses, c’est l’art performance, l’installation et la vidéo qui l’ont mené vers la danse contemporaine, où elle sent la liberté de pouvoir jongler avec les disciplines.

« Je n’ai jamais pu aller aussi profondément et subtilement dans une matière. Le défi était et est encore très grand, c’est ce qui est excitant. C’est la chose la plus difficile que j’ai abordée dans ma vie, mais ma plus grande satisfaction. Je veux trouver ses choses chez moi qui sont universelles, qui ont la capacité de transmettre une émotion. J’aime l’idée du projet d'oeuvre d'art totale (Gesamtkunstwerk) issu du romantisme allemand du XIXe siècle, et la danse en est un médium privilégié. Ça me fascine à quel point tout se répercute dans la danse. Tout ce que l’on vit enrichit notre manière d’aborder la danse. Je ne danse pas parce que j’en ai besoin pour vivre, je danse parce que j’ai envie de transmettre un message avec un corps, avec le corps. Le travail intellectuel est très important pour moi, mais peu abordé. Il a été important pour moi de développer ma pensée critique.

J’aime le travail d’états. J’aime la performance. J’aime le corps et ses différentes formes. J’aime la dérision. J’aime l’idée d’œuvre d’art totale. J’aime la danse. »